Les différents quartiers de la ville

Le haut des tours, la haute société vit ici et la majorité des commerces, bureaux, sont aussi là. Les hauts quartiers sont entre 4 et 6 kilomètres de hauteur, donnant souvent une vue impressionnante sur toute la ville. Afin d'éviter les accidents, toutes les vitres sont en vitracier (Steelglass), un matériau développé par Keen Corp qui est à la fois transparent et quasi-impossible à briser même avec une explosion. Le seul moyen de percer ce vitrage serait d'avoir des torches à plasma, or évidemment, la seule compagnie qui en possède est Keen Corp.

Il y a des habitations, mais elles sont à des prix très élevés et demandent des salaires plus que conséquents. Plus des trois quarts des personnes travaillant dans les hauts quartiers vivent en banlieue.





Contrairement à ce que laisse penser le nom, la "banlieue" n'est pas autour de la ville. Il s'agit en réalité des étages intermédiaires de la ville, entre 2 et 4 kilomètres de hauteur, là où la plupart des gens vivent. Il y a encore de la lumière, il y a des commerces plutôt florissants, il y a des habitations de tous les styles et toutes les catégories, abordables pour tous les prix ou presque, un endroit plutôt agréable à l'exception des zones abandonnées qui n'ont pas été reconstruites suite aux affrontements avec la CSF.

On peut voir régulièrement le soleil, les hauts-quartiers ne recouvrant pas totalement les plafonds en vitracier, ce qui permet aux citoyens de ne pas prendre l'apparence sinistre des habitants des bas quartiers.





Les bas quartiers sont les premiers étages des tours (entre 0 et 2 kilomètres). Autant le dire, il n'y a pas grand chose de reluisant. La loi est faite par des gangs aux idées et buts sinistres, rien n'est entretenu à part les fondations, qui le sont par des robots automatiques conçus par Keen Corp. Quant aux commerces, ils sont soit pauvres, soit tenus en laisse par les gangs divers qui contrôlent la zone, selon des règles très variables.

Selon le quartier où l'on vit, l'endroit peut être à peu près vivable ou infernal. Quant à la qualité de vie en général, elle est assez faible : seuls quelques rares rayons de soleil filtrent à travers les poutres de la banlieue, et la majorité de la luminosité vient des anciens équipements d'éclairage. Lampadaires en tous genres, dont l'énergie est fournie par des câbles tirés depuis les réseaux de banlieue.

Ceci donne aux habitants une apparence étrange, légèrement pâle, et des yeux très clairs, ce qui permet à la CSF de savoir qui vient des bas-quartiers ou non.





L'underworld. Le sous-monde. Il porte assez bien son nom ! L'endroit est glauque, inquiétant, on n'y voit pas à plus de trois mètres à cause du brouillard de pollution qui irrite les voies respiratoires et les yeux, et des ombres étranges bougent un peu de partout, dans des mouvements parfois erratiques.
Autant dire que sans matériel respiratoire, si on n'est pas né ici, on ne survit pas longtemps.

La plupart des "habitants" ont vu leur cerveau et leur corps rongés par la pollution, la peau se décollant parfois des muscles en séchant à cause de l'air acide, les yeux brûlés par l'atmosphère infernale, l'esprit pollué par le dioxyde de carbone, ce qui les transforme en sortes de zombies sans conscience ne pouvant qu'émettre de vagues sons pour communiquer. Ne trouvant rien à manger, ils s'entre-dévorent ou s'attaquent aux rares visiteurs assez imprudents pour descendre dans la Waste ou sortir des villages protégés.
Les habitants des villages sont blancs, presque transparents, à cause de l'absence de lumière naturelle, plus encore que ceux des bas-quartiers. Cela les empêche de monter plus haut que les bas-quartiers la plupart du temps.


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Les Goules sont des humains pour la majorité, mais il peut aussi s'agir d'animaux en tous genres. Félins, insectes, canins, parfois même des primates ou des oiseaux.
Ces "goules" ont subi des mutations successives et des agressions extrêmes en raison du nuage de pollution présent dans l'underworld. Cette exposition prolongée a changé au cours des années leur forme, leurs fonctions, leurs cris, leur allure générale, ... Les moineaux par exemple ont gagné en taille, sont devenus omnivores (ceci incluant la viande), leurs yeux sont devenus rouges afin de capter le spectre infrarouge et pouvoir se repérer malgré le brouillard toxique, et enfin leurs os sont devenus résistants aux radiations. Cela fait d'eux des oiseaux à l'allure abominable d'un mètre de long, aux yeux rougeoyants, et à la peau à moitié rongée par l'acidité des gaz ambiants.

Les humains n'y ont pas échappé, et plus de 90% de la population vivant au sol a été tuée ou transformée en ces créatures infâmes. La plupart du temps, ils sont plutôt passifs, le cerveau sévèrement détruit par les produits toxiques, la peau rongée par l'acidité, des bosses et traces noires écoeurantes sur le corps. Ces bosses et traces sont en général des cancers qui dévorent le corps de la goule, qui est plus à plaindre qu'autre chose, et se contentera de crier en voyant quelqu'un, sans attaquer.

Le vrai danger viendra des goules agressives, parfois des animaux parfois des humains, qui sont devenus extrêmement agressifs. Certains scientifiques supposent que les "agressifs" sont ceux dont les tumeurs ont déréglé la production d'adrénaline en plus du reste, ce qui les rend beaucoup plus propices à la violence. Combinez cela avec une douleur intense à cause du nuage, une faim énorme vu que bien peu de choses sont encore comestibles, et une absence total de sens moral à cause d'un cerveau à moitié fondu, et vous obtenez des monstres dignes des meilleurs films de zombies. Et pas les zombies de Roméro hélas... Plutôt les zombies qui courent, sautent, et autres plaisanteries.


Les goules sont souvent attirées par les échelles menant aux Bas Quartiers. C'est la lumière qu'on peut y voir qui les pousse à monter près de 2 kilomètres de barreaux pour finalement tenter une invasion... Invasion souvent ratée car repoussée par les gangs, qui ont passé des accords pour garder les échelles à tour de rôle.
Un point inquiète les gangs : ces invasions ne semblent pas avoir de fin, comme si ces goules étaient produites en série ou quelque chose du genre... Mais d'où peuvent-elles bien venir toutes ?